Hello les Poulets et Poulettes,
Et si nous parlions de vos chères petites gambettes aujourd’hui !
Ceux que l’on peut qualifier de coqs, de poulets, ronds, durs, blancs,
fins…ont bien sûr plus que leur mot à dire dans nos pratiques Outdoor,
« Mollo sur les Mollets !? »
Cette partie postérieure de ce que l’on appelle le segment jambier est très
souvent mise à rude épreuve et est le siège de nombreuses blessures :
élongation, déchirure, tendinopathie achilléenne, syndrome des loges,
inflammation chronique ou grosse difficulté à se relâcher.
Quand vous souffrez de vos mollets dans vos pratiques Outdoor, il est plus
que nécessaire de venir voir ce qui ne fonctionne pas dans l’utilisation de
votre corps dans son ensemble.
Les douleurs, blessures et autres gènes rencontrées à cet endroit et pas
ailleurs, sont le signe que vous n’utilisez plus ou pas à bon escient votre
corps dans ce qu’il est aujourd’hui capable de faire.
Ce que je vous propose dans ce tout dernier article est de différencier 3
pistes primordiales de réflexion et de travail, pour connaitre l’origine de ces
soucis, que je viens mettre en place lors de mes accompagnements COUREZ
COMME VOUS ÊTES !
PISTE NUMERO UN : UN EXCES DE SOLLICITATIONS DE LA CHAINE
MUSCULAIRE POSTERIEURE DU CORPS.
En effet, dans le vocabulaire des accompagnements du sportif basés sur les
Préférences motrices du sportif, nous irons voir si le pratiquant ne
présente pas une sur utilisation de sa musculature du plan postérieur allant
de la base de la nuque à l’aponévrose plantaire.
Nous qualifierons cette personne « en excès de rigidité ».
Ce sportif sera arrivé en bout de course de sa motricité basée sur l’extension
et rencontrera des soucis localisés sur toute cette chaine musculaire.
Cet excès de rigidité peut être du à une volonté de suivre une certaine mode
du tout avant -pied que l’on a rencontrée pendant des années et qui a amené
à ce genre de pratique incohérente où la personne n’était pas faite
naturellement pour ce style de course et est venue courir contre nature.
Cela peut être également du à la croyance que pour être sûre de performer ,
il fallait suivre les grands modèles de l’athlétisme et les transposer à la
pratique Trail par exemple, en ne proposant qu’un seul et unique modèle de
course que l’on retrouve dans certaines « capsules « et qui par un marketing
international a fini par être crue comme la référence !!!
Et pour aller faire un tour du côté des adeptes du vélo, nous rencontrons ce
genre de blessures chez des personnes ayant décidé du jour au lendemain
qu’une selle haute avec un pédalage dit élastique, une certaine position de
buste, de mains sur le guidon, des appuis spécifiques sur les cales qui leur
paraissaient plus esthétiques, leur correspondaient .
Quand nous sommes à côté de ce qui nous convient, nous en payons les
conséquences, et cet excès de rigidité en est un bel exemple.
T’es mignon ! mais j’ai fait quoi avec ça ?
Quand vous êtes confrontés à cet excès de rigidité , il devient urgent de venir
reprogrammer votre corps et votre tête dans une préparation dite « en
flexion » où la base de votre accompagnement sera vouée à vous faire
travailler vos plans musculaires et neurologiques antérieurs et relâcher
en parallèle votre musculature postérieure.
EH oui c’est pas con ! 😉
PISTE NUMERO 2 : LA PRESENCE D’UN « TALON-EXTENSION » à
l’impact du pied au sol.
Cette piste est trop souvent négligée car elle est faite de préjugés
insupportables.
En effet, quand nous prenons l’ensemble des « Coachs spécialisés « dans la
prise en charge des sportifs Outdoor » une très grande majorité va vous
parler de la pose Talon comme d’une plaie, un boulet, un truc pas beau et
vous incitera sans réfléchir à vous amener de façon systématique à pratiquer
la pose Avant-pied voire le minimalisme !!!
Y’en a marre !
Il faut remettre les choses à leur place et faire activer les neurones avec du
bon sens. De très nombreuses études ont démontré et le démontrent chaque
jour qu’il n’y a pas de foulées plus blessantes que d’autres, qu’elles soient en
talon ou en avant-pied !
Mais en revanche il y a quelque chose de sûr qui est que l’association de la
pose talon à une extension globale de tout le membre inférieur est source
à 100% de blessures.
Cela revient à ce que la personne se retrouve à poser son pied largement en
avant de son centre de gravité. Il n’y a plus à ce moment, avec la
combinaison d’un appui au sol par le talon ET cette trop grande extension,
d’amorti possible par le corps sans partir dans de trop grandes
compensations.
Dans les blessures que l’on retrouve avec la présence de ce « talon
extension » ou « overstriding » il y a bien sûr celles de genoux et de
hanches par résonnance, ondes de chocs depuis le sol jusque dans ces
articulations, mais il y a aussi les blessures de mollets qui doivent « absorber
« les contraintes et sont en souffrance.
Alors que faire ? Je pose plus avant pied ou je fléchis plus l’ensemble
de mon corps ?
Eh bien la réponse va être déterminée par les bilans de votre PROFIL
SPORTIF.
Si votre préférence naturelle motrice est d’être naturellement plus à l’aise en
flexion, nous irons vers cette flexion pour diminuer fortement les forces des
impacts au sol.
Si votre préférence naturelle motrice est d’être naturellement Aérien ou étant
laxe, nous irons chercher plus de verticalité dans vos appuis et favoriser une
pose plus en avant du pied.
Tout ceci ne s’improvise pas !
PISTE NUMERO 3 : UN REFLEXE ARCHAIQUE QUI MET LE BAZAR !?
Malheureusement complètement ignorés dans la majeure partie des prises en
charge du sportif, les réflexes archaïques ont une place de luxe dans la
compréhension de blessures récurrentes et qui ne semblent plus trouver de
solutions.
Il a été remarqué et validé que la présence de certains réflexes archaïques
comme les réflexes de LANDAU, de MORO ou bien encore du réflexe tonique
labyrinthique (RTL) avec une dominance d’extension venaient mettre un
sacré bazar dans votre motricité.
En effet, la présence d’un réflexe qui vous emmène systématiquement et
de façon incontrôlée en extension, fait que votre musculature et votre
système nerveux doivent en permanence lutter contre cet effet néfaste !
Imaginez donc quand vous rajoutez de la puissance, de la force, de l’intensité
et de la fatigue à quelque chose qui est déjà saturé !
Il est donc important de venir checker tous ces réflexes qui à eux seuls
peuvent être l’unique cause de vos blessures de mollets et de chaine
musculaire postérieure.
Après vous avoir dressé ces 3 pistes de travail sur la résolution de vos soucis
de mollets, je ne peux que vous conseiller de venir découvrir votre PROFIL
SPORTIF pour comprendre, et surtout agir en conséquence pour vous libérer
de ces pépins qui limitent voire stoppent vos activités nature.
Découvrir votre PROFIL SPORTIF vous amènera à savoir ce qui vous convient
aujourd’hui et maintenant en terme de préparation physique, exercices
adaptés à ce profil, le terrain de jeu à privilégier, la musculature adéquate, la
neurologie associée, la proprioception en lien, la nécessité d’être mobile ou
élastique, la pose de pieds, la suspension ou l’ancrage, le matériel à favoriser
dans vos pratiques….enfin tout ce qui VOUS correspond !
Par la suite, cela devient très simple, le corps à retrouver de la sécurité et
vient exploiter ce qu’il ne savait plus faire.
La piste pour vos chers petits mollets …eh bien elle ne dépend que de
vous !
En savoir plus :
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