
Douleurs aux mollets ? Voici nos conseils pratiques pour ménager vos mollets, et courir plus longtemps : suivez le guide !
Et si nous parlions de vos chères petites gambettes aujourd’hui ? Ceux que l’on peut qualifier de : coqs, de poulets, ronds, durs, blancs, fins ont bien sûr leur mot à dire dans nos pratiques Outdoor. Alors je vous dis Mollo sur les Mollets !
Cette partie postérieure de ce que l’on appelle le segment jambier est très souvent mise à rude épreuve. Elle est le siège de nombreuses blessures : élongation, déchirure, tendinopathie achilléenne, syndrome des loges, inflammation chronique ou grosse difficulté à se relâcher.
Vous souffrez de vos mollets dans vos pratiques Outdoor ? Alors il est nécessaire de venir voir ce qui ne fonctionne pas dans l’utilisation de votre corps dans son ensemble. Les douleurs, gènes, blessures rencontrées à cet endroit, sont le signe que vous n’utilisez plus ou pas à bon escient votre corps dans ce qu’il est capable de faire.
Nous avons identifié trois pistes primordiales pour connaitre l’origine de ces soucis. Explorons-les et voyons les solutions mises en place en nous basant sur nos programmes COUREZ COMME VOUS ÊTES !
Cette pauvre chaîne postérieure maltraitée
Vous surutilisez votre chaine musculaire postérieure : c’est notre piste n°1.
Dans le cadre de nos suivis du sportif basés sur les Préférences motrices, nous vérifions si le pratiquant ne présente pas un excès de sollicitation de sa musculature du plan postérieur. Cette partie du corps va de la base de la nuque à l’aponévrose plantaire. Cette personne est dite « en excès de rigidité ».
Cet excès de rigidité peut être dû à une volonté de suivre une certaine mode de la course sur l’avant-pied. Elle fut le standard de référence pendant des années. Ce genre de pratique incohérente s’est imposée au coureur qui n’était pas fait naturellement pour ce style de course. Ce dernier a pratiqué une course contre nature.
On retrouve également la croyance que pour performer, il faut suivre les grands modèles de l’athlétisme et les transposer à la pratique du trail. Par exemple, en proposant un seul et unique modèle de course que l’on observe dans certaines « capsules». Grâce à l’influence du marketing international ce dernier est devenue la référence.
De la flexion pour relâcher le système
Si l’on fait un tour du côté des cyclistes, on rencontre ce genre de blessures. Comment ? Chez des personnes ayant décidé du jour au lendemain d’adopter certains standards. Comme une selle haute avec un pédalage dit élastique, une certaine position de buste, des appuis spécifiques sur les cales. Ces adaptations leur ont paru plus esthétiques, et leur correspondant mieux.
Quand on est à côté de ce qui nous convient, on en paye les conséquences. Cet excès de rigidité en est l’exemple. Bon tu es mignon, mais qu’est-ce qu’on fait avec tout ça ?
Si vous êtes confrontés à cet excès de rigidité, il devient urgent de reprogrammer votre pratique. Comment ? Dans une préparation dite « en flexion ». Ici, la base de votre suivi est de faire travailler vos plans musculaires et neurologiques antérieurs. En parallèle, on priorise le relâchement de votre musculature postérieure. Pas bête, hein ?



Cachez donc cette vilaine attaque talon extension
La piste n°2 à explorer pour les douleurs aux mollets, est la présence d’un « talon-extension » à l’impact du pied au sol.
Cette piste est trop souvent négligée car elle est faite de préjugés insupportables. Lesquels ? Si l’on écoute la communauté des « Coachs de trail et sports Outdoor » la majorité vous parle de la pose talon comme d’une plaie, un boulet, un truc pas beau ! Elle vous incite sans réfléchir à pratiquer de façon systématique la pose avant-pied voire le minimalisme… Y’en a marre !
Il faut remettre les choses à leur place. De très nombreuses études ont démontré qu’il n’y a pas de foulées plus blessantes que d’autres, qu’elles soient en talon ou en avant-pied ! En revanche, l’association de la pose talon à une extension globale de tout le membre inférieur est source à 100% de blessures. Cela revient à ce que la personne pose son pied largement en avant de son centre de gravité. Avec la combinaison d’un appui au sol par le talon et cette trop grande extension, il n’y a plus d’amorti possible par le corps sans partir dans de trop grandes compensations.
Votre sauveur, le profil sportif
Dans les blessures avec la présence de ce talon extension ou overstriding, on trouve celles liées au genoux et aux hanches par résonnance, générées par les ondes de chocs depuis le sol jusque dans ces articulations. Il existe aussi les blessures de mollets qui doivent absorber les contraintes.
Alors que faire ? Je pose plus en avant mon pied ou je fléchis davantage l’ensemble de mon corps ? Eh bien, la réponse sera déterminée par les bilans de votre profil sportif.
Si votre préférence naturelle motrice est d’être plus à l’aise en flexion, il faut aller vers cette flexion pour diminuer fortement les forces des impacts au sol. Si votre préférence naturelle motrice est d’être aérien ou laxe, on va chercher plus de verticalité dans vos appuis et favoriser une pose plus en avant du pied. Tout ceci ne s’improvise pas !
Votre réflexe archaïque met le bazar
Notre piste n°3 : et si un réflexe archaïque mettait le bazar ?
Complètement ignorés dans la majeure partie des prises en charge du sportif, les réflexes archaïques ont une place de luxe dans la compréhension de blessures récurrentes et qui ne semblent plus trouver de solutions. Des études scientifiques ont validé que la présence de certains réflexes archaïques comme les réflexes de LANDAU, de MORO ou bien encore du réflexe tonique labyrinthique (RTL) avec une dominance d’extension venaient mettre un sacré bazar dans votre motricité.
En effet, la présence d’un réflexe qui vous emmène systématiquement et de façon incontrôlée en extension, fait que votre musculature et votre système nerveux doivent en permanence lutter contre cet effet néfaste ! Imaginez donc quand vous rajoutez de la puissance, de la force, de l’intensité et de la fatigue à quelque chose qui est déjà saturé !
Il est donc important de vérifier tous ces réflexes qui à eux seuls peuvent être l’unique cause de vos blessures de mollets et de chaine musculaire postérieure.
Votre profil sportif, toujours votre meilleur ami
Après avoir exploré les trois pistes clés sur la résolution de vos problèmes de mollets, mon conseil est de venir découvrir votre profil sportif. Cela vous permettra de comprendre, et d’agir en conséquence pour vous libérer de ces soucis qui limitent voire stoppent vos activités nature.
Déterminer votre profil sportif vous conduit à savoir ce qui vous convient parfaitement sur les plans suivants :
- Préparation physique ;
- Exercices adaptés ;
- Terrain de jeu à privilégier ;
- Musculature adéquate et neurologie associée,
- La nécessité d’être mobile ou élastique ;
- La pose de pieds, la suspension ou l’ancrage ;
- Le matériel à favoriser dans vos pratiques.
Enfin tout ce qui VOUS correspond !
Tu souhaites avancer dans ta pratique sportive ? Renforcer ta confiance et ne plus te blesser ?
CCVE te propose un accompagnement personnalisé et holistique pour t’épanouir en trail et dans toutes tes activités sportives.