L’OUTDOOR , un ART de vivre ou de se consumer à petit feu ?
Dans nos pratiques Outdoor que nous avons décidé de réaliser au milieu des éléments , en mettant
de façon indissociable notre corps et notre tête à très souvent rudes épreuves, vous êtes-vous posés
cette question ?
Après quoi je cours ?
Cet article que je vous livre aujourd’hui, m’est venu d’une réflexion d’une personne très proche qui
en voyant certains Trailers terminer une course m’a dit « Waouh ! je viens de voir à quel point cette
passion pouvait mettre à mal la globalité de ces personnes et me fait me demander : Après quoi
courent-ils ? »
Cette remarque a fait tilt, bim bam et boum pour moi qui porte depuis plus de 15 ans maintenant
cette question tatouée sur mon avant-bras droit !
What do you run after?
Je vous livre ici les pistes de réflexion et d’actions concrètes qui vont , je l’espère vous éclairer au
sujet de cet art de vivre ou de se consumer à petit feu qu’est le sport Outdoor » .
Ne jugeons surtout pas !
Non, ce n’est pas un énième article pour vous engueuler ou vous prendre la tête avec le genre de
réflexions inutiles et parfois jalouses de votre entourage, quand ces derniers ne comprennent pas
l’objet de vos pratiques, car avant tout ne le vivent pas et ne peuvent qu’imaginer et supposer que
vous êtes des inconscients, des suicidaires, des « mal dans votre peau », des perdus dans le goût du
« toujours plus », ou bien des héros, des modèles, des sources d’inspiration….
Non, nous allons, ici poser les choses et tenter que vous trouviez votre propre réponse et au moins
d’y avoir pensé !
Chaque passionné Outdoor a son propre tempérament ; audacieux, téméraire, réfléchi, prudent,
fonceur, compétiteur, finisher ou bien jetant l’éponge quand cela tourne au vinaigre…
Chaque passionné Outdoor a sa propre façon de bouger, de vivre sa passion, de l’anticiper ou de la
subir, de la sublimer ou de la détruire, de la partager ou de l’isoler…
Chaque passionné Outdoor a son propre terrain de jeu favori, ses propres conseils à donner aux
autres, ses petites et grandes victoires, ses frustrations, son addiction ou son détachement.
Quel grand livre a dit qu’il y avait un modèle meilleur qu’un autre ?
Chacun doit retrouver dans ses pratiques ce qui lui convient le mieux, ce qui colle à ses affinités et
ses besoins les plus primaires, à ce qu’il aime faire et tout cela sans devoir coller à un modèle
préconçu !
Vous avez envie de gagner et bien mettez tout en place pour le faire et affirmez le haut et fort que
vous êtes un compétiteur !
Vous avez envie d’être finisher et ne jamais abandonné quand vous faites une compétition et bien
êtes-vous plus malin que celui qui a tendance à abandonner quand la douleur et l’inconfort arrivent ?
Vous ne souhaitez faire aucune compétition, et tout simplement aller vous éclater en milieu naturel,
eh bien ne vous laissez plus envahir par les accros de la ligne de départ et d’arrivée !
Qui a raison ? ON S’EN TAPE !!!
Personne ne peut dire quelle est la meilleure stratégie car elle dépend de qui vous êtes et comment
vous vivez les évènements et votre passion !
Coller au plus prêt de ses affinités n’est pas chose aisée !
Se rapprocher d’un art de vivre où tout se déroule dans la fluidité , l’aisance, le plaisir, la rationalité,
l’envie , à mon avis , ne s’improvise pas et passe par une multitude de pistes de travail , de réflexion
et d’actions concrètes.
Les différentes questions que l’on peut se poser, pour faire de sa passion un véritable art de vivre,
que je souhaite aborder, ici et maintenant, sont les suivantes :
La disponibilité en temps que demande votre passion est-elle fluide pour vous ?
Avez-vous l’énergie disponible, nécessaire à vos micros ou gros objectifs pour votre passion ?
Êtes- vous capables de modifier vos sorties quand les petits signaux d’alerte sont présents ?
Arrivez-vous à accepter la frustration quand les choses ne se déroulent pas comme prévu ?
Comprenez-vous aisément que ce qui amène à la frustration ne dépend que de vous ?
Avez-vous le sentiment d’être en accord avec votre façon de vous mouvoir, de ressentir de la fluidité,
d’exploiter au mieux ce que vous savez faire ?
Prenez-vous vos responsabilités quand tout part en sucette ?
Avez-vous parfois conscience d’aller taper dans le mur et ne plus voir la petite porte à côté ?
Pensez-vous être régulièrement dans la progression ?
Apportez-vous la dose adéquate d’énergie dans votre alimentation ?
Êtes-vous capable de dresser la liste des choses qui vous plaisent dans votre passion ?
Et tant de questions encore…
Se rapprocher de cet art de vivre demande, à mon avis , beaucoup trop de paramètres à
appréhender, connaitre et maitriser.
T’es mignon toi, mais je fais quoi maintenant ?
Je me permets, modestement, de vous dresser les pistes de travail essentielles pour que le chemin
soit facile et cohérent . – – – –
Établir un contrat avec soi-même. « L’utilisation » optimale de son corps en lien avec ses
affinités motrices et son rapport à sa passion est gage de réussite et de plaisir.
Il est pour moi primordial de connaitre son profil sportif, ses préférences naturelles
motrices, sa façon d’être et de voir si cela est, à l’instant T, en lien avec ce que vous souhaitez
vivre.
Être en accord avec ses préférences permet , ne serait-ce que pour sa passion de mettre en
place des préparations physiques et mentales adaptées et cohérentes.
Laisser tomber ces satanées croyances comme :

• « No pain no gain extrémiste ! », qui vous empêche d’être dans le vrai : Pensez-vous
  que l’on puisse tout le temps être en surchauffe pour être efficace ?
• « Il n’y a qu’une bonne façon de courir « ! BULLSHIT. cad appui avant pied ou
  minimaliste comme le targue aveuglement l’université d’HARVARD depuis des
  décennies et les disciples qui ont emboité naïvement le pas ( des « cliniques »
  mondialement connues par exemple). Eh bien non ! chaque motricité est efficace
  dans la mesure où on y met les bons ingrédients ( et cette fois-ci prouvé avec de
  réelles études scientifiques).
• Adopter la recette du voisin puisque pour lui cela a fonctionné. Eh bien non ! vous
  mettez du diesel dans votre moteur essence, vous ?
• Reproduire des tutos glanés à droite et à gauche car il y a des milliers de vues. Eh
  bien non ! ces exercices qui se veulent personnalisés sont tellement généralistes que
  l’on peut tout simplement se poser la question de pourquoi tout le monde n’est pas
  capable de les faire ?….Eh bien tout simplement car ils ne sont pas adaptés à chacun.
  Propose t’on à un Runner aimant le rebond dans sa course d’aller se frapper pendant
  des heures des exercices l’amenant à se rapprocher du sol ( squat bas, hyper
  renforcement abdominal, des charges de dingues … ?
  Oser faire le lien entre l’inconfort corporel à l’effort et l’inconfort dans nos vies de tous les
  jours. Des pratiques comme le Neuro-Training ont cette richesse immense d’aller faire le lien
  entre l’inconfort , la gêne, la douleur corporels et ce que nous avons vécu, ce que nous
  vivons et ce que nous souhaitons vivre. Je ne peux que vous conseiller de venir explorer cet
  univers tellement libérateur. Mais non ! toi grand gaillard ou belle guerrière, tu ne seras pas
  vu ou ne verra pas comme faible si tu y as recours, bien au contraire….
  Se faire aider quand cela devient difficile, suivre un programme d’accompagnement prenant
  en charge la GLOBALITE ( la vraie) de la personne et du sportif qui la compose … C’est une
  véritable richesse de se découvrir quand la fluidité dans son terme générique n’est plus là .
  Franchir le pas pour en faire beaucoup d’autres derrière. – – –
  Faire le point avec soi-même en se posant les bonnes questions :
• Ai-je trouvé la juste place à donner à ma passion ?
• Ai-je pu réaliser un de mes rêves dans ma passion ?
• Suis-je proche de mon idéal de vie ?
• Ma passion est-elle intégrée par mon entourage ?
• Où en suis-je dans ma balance Plaisir-Contraintes ?
• Suis-je en paix ou en surchauffe avec ma passion ?
• Ai-je cette impression de subir ou d’être pleinement acteur ?….
  Venir regarder ce que vous apportez comme sources d’énergie vitale à votre passion.
  Avez-vous l’énergie nécessaire pour répondre à votre pratique : apport alimentaire, rythme
  de vos prises de repas, constitution de vos assiettes, heures de sommeil nécessaires, niveau
  de stress dans vos autres activités ? …
  Oser le changement s’il est nécessaire. Ne plus lutter contre cette petite voix qui vous
  dit :« oh oh ! Il y a quelque chose qui cloche là ! »
  Alors WHAT DO YOU RUN AFTER ? n’est-il tout simplement pas d’aller vers ce qui nous fait bien, ce
  qui nous correspond, nous porte, nous rend heureux, nous rend fluide….et ce pour longtemps en
  osant découvrir et voir ce qui nous correspond ?
  A bon entendeur SALUT !
  Suivez les programmes COUREZ COMME VOUS ÊTES ! – – –
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